Notre projet Nairobi
L'intervention en bref
Baraka Health Center - Policlinique de Mathare Valley
Beaucoup de médecins bénévoles font le trajet de 15 minutes à pied depuis leur logement, situé à la périphérie de Mathare Valley, jusqu’à la consultation ambulatoire et traversent l'immense bidonville. Un chemin qui est généralement bien trop dangereux pour un étranger. Mais les chemises arborant l’inscription "Swiss Doctors" les protègent, car on sait que les médecins sont là depuis plus de 15 ans - et, ainsi, il arrive que de véritables hordes d’enfants visibles de loin souhaitent la bienvenue à nos médecins.
Baraka - en kiswahili - signifie la bénédiction mais c’est également le nom du bâtiment qui abrite les consultations les médecins volontaires de Suisse, d'Allemagne et d'Autriche. Chaque jour, des médecins bénévoles y reçoivent de 250 à 300 patients - des personnes qui vivent dans le bidonville de Mathare et n’ont pas accès à d’autres soins médicaux. Le taux élevé d’infection par le VIH est l’un des plus gros problèmes. En 2012, 14 445 patients ont été testés au VIH, dont 1535 étaient positifs (10 % pour les hommes, 11 % pour les femmes). Une aide spéciale est nécessaire pour les nombreux orphelins qui ont perdu leurs parents à cause du SIDA. Surtout pour eux, nous offrons un soutien par le biais d'un programme nutritionnel.
Baraka Health Center - Policlinique de Mathare Valley
Beaucoup de médecins bénévoles font le trajet de 15 minutes à pied depuis leur logement, situé à la périphérie de Mathare Valley, jusqu’à la consultation ambulatoire et traversent l'immense bidonville. Un chemin qui est généralement bien trop dangereux pour un étranger. Mais les chemises arborant l’inscription "Swiss Doctors" les protègent, car on sait que les médecins sont là depuis plus de 15 ans - et, ainsi, il arrive que de véritables hordes d’enfants visibles de loin souhaitent la bienvenue à nos médecins.
Baraka - en kiswahili - signifie la bénédiction mais c’est également le nom du bâtiment qui abrite les consultations les médecins volontaires de Suisse, d'Allemagne et d'Autriche. Chaque jour, des médecins bénévoles y reçoivent de 250 à 300 patients - des personnes qui vivent dans le bidonville de Mathare et n’ont pas accès à d’autres soins médicaux. Le taux élevé d’infection par le VIH est l’un des plus gros problèmes. En 2012, 14 445 patients ont été testés au VIH, dont 1535 étaient positifs (10 % pour les hommes, 11 % pour les femmes). Une aide spéciale est nécessaire pour les nombreux orphelins qui ont perdu leurs parents à cause du SIDA. Surtout pour eux, nous offrons un soutien par le biais d'un programme nutritionnel.
Données et faits
Début de la mission: 1997
Nombre de médecins: Normalement six médecins.
Interventions: 45 missions bénévoles en 2019. De 1997 à fin 2019, les médecins ont réalisé au total 926 missions à titre bénévole.
Contacts avec les patients: chaque année, plus de 60 000 traitements sont dispensés à Nairobi.
Partenaire: à Nairobi, nos partenaires de German Doctors est enregistrée depuis 2012 en tant qu’organisme responsable possédant sa propre personnalité juridique. Le programme VIH travaille en étroite collaboration avec la Christian Health Association of Kenya (Association chrétienne de santé du Kenya). Pour les soins dentaires, nous coopérons avec Dentists for Africa.
Structure: les six médecins proposent une consultation ambulatoire permanente dans le bidonville de Mathare Valley, au centre médical Baraka Health Center.
Zone(s) d’intervention: Mathare Valley, le deuxième bidonville de Nairobi, abrite une population estimée à environ 430 000 personnes.
Les problèmes de santé les plus fréquents: VIH/SIDA et comorbidités de cette maladie infectieuse, tuberculose, paludisme, maladies gastro-intestinales, pneumonies, diabète, asthme, malnutrition.
Priorités: en plus du traitement médical général, une attention particulière est accordée à l’accompagnement des personnes infectées par le VIH et les malades du SIDA. La malnutrition contribuant de manière significative à la mortalité infantile, le programme alimentaire est un composant important de la mission déployée sur Nairobi.
Début de la mission: 1997
Nombre de médecins: Normalement six médecins.
Interventions: 45 missions bénévoles en 2019. De 1997 à fin 2019, les médecins ont réalisé au total 926 missions à titre bénévole.
Contacts avec les patients: chaque année, plus de 60 000 traitements sont dispensés à Nairobi.
Partenaire: à Nairobi, nos partenaires de German Doctors est enregistrée depuis 2012 en tant qu’organisme responsable possédant sa propre personnalité juridique. Le programme VIH travaille en étroite collaboration avec la Christian Health Association of Kenya (Association chrétienne de santé du Kenya). Pour les soins dentaires, nous coopérons avec Dentists for Africa.
Structure: les six médecins proposent une consultation ambulatoire permanente dans le bidonville de Mathare Valley, au centre médical Baraka Health Center.
Zone(s) d’intervention: Mathare Valley, le deuxième bidonville de Nairobi, abrite une population estimée à environ 430 000 personnes.
Les problèmes de santé les plus fréquents: VIH/SIDA et comorbidités de cette maladie infectieuse, tuberculose, paludisme, maladies gastro-intestinales, pneumonies, diabète, asthme, malnutrition.
Priorités: en plus du traitement médical général, une attention particulière est accordée à l’accompagnement des personnes infectées par le VIH et les malades du SIDA. La malnutrition contribuant de manière significative à la mortalité infantile, le programme alimentaire est un composant important de la mission déployée sur Nairobi.
Programme alimentaire
Lutte contre la malnutrition et les carences alimentaires
De nombreux enfants de Mathare Valley, le deuxième bidonville du Kenya, sont mal nourris ou souffrent de carences alimentaires. Les crises alimentaires saisonnières ou répétées, conjuguées à la hausse des prix des aliments de base, contribuent à amplifier le phénomène de malnutrition. C'est pourquoi nous proposons différents programmes alimentaire dans son centre "Feeding Centre". Sous monitoring médical et surveillance hebdomadaire, les enfants souffrant de malnutrition sont "soignés" à l'aide d'aliments spéciaux. D'autres groupes vulnérables, tels que les femmes enceintes infectées par le VIH ou les adultes atteints de la tuberculose, sont également pris en charge ici.
Outre la distribution de nourriture, l’aide familiale joue également un rôle important: nous proposons donc une formation aux mères sur des sujets tels que l'allaitement maternel, l’alimentation avec des aliments bon marché et disponibles localement et l'hygiène.
Afin de motiver le plus grand nombre possible d’enfants issus du bidonville à fréquenter l’école, nous finançonségalement un repas chaud quotidien avec nos partenaires d'Allemagne et d'Autriche dans deux écoles du bidonville.
Lutte contre la malnutrition et les carences alimentaires
De nombreux enfants de Mathare Valley, le deuxième bidonville du Kenya, sont mal nourris ou souffrent de carences alimentaires. Les crises alimentaires saisonnières ou répétées, conjuguées à la hausse des prix des aliments de base, contribuent à amplifier le phénomène de malnutrition. C'est pourquoi nous proposons différents programmes alimentaire dans son centre "Feeding Centre". Sous monitoring médical et surveillance hebdomadaire, les enfants souffrant de malnutrition sont "soignés" à l'aide d'aliments spéciaux. D'autres groupes vulnérables, tels que les femmes enceintes infectées par le VIH ou les adultes atteints de la tuberculose, sont également pris en charge ici.
Outre la distribution de nourriture, l’aide familiale joue également un rôle important: nous proposons donc une formation aux mères sur des sujets tels que l'allaitement maternel, l’alimentation avec des aliments bon marché et disponibles localement et l'hygiène.
Afin de motiver le plus grand nombre possible d’enfants issus du bidonville à fréquenter l’école, nous finançonségalement un repas chaud quotidien avec nos partenaires d'Allemagne et d'Autriche dans deux écoles du bidonville.
Programme VIH
Suivi médical et groupes d’entraide
Comme partout en Afrique, le taux élevé d'infection par le VIH est l'un des problèmes les plus pressants auxquels nos médecins bénévoles a dû faire face dès le début. Dès le début, l’organisation a offert notamment aux femmes malades du SIDA des groupes d’entraide, celles-ci, souvent rejetées par leur mari et donc exclues du tissu social, souffrant durement des conséquences de la maladie.
En 2001, a lancé son propre programme VIH, d’abord pour conseiller les gens et leur faire la lumière sur leur statut sérologique grâce à des tests. Seuls ceux qui savent qu'ils sont infectés et qui sont accompagnés en conséquence, peuvent assumer eux-mêmes leurs responsabilités et empêcher la propagation de la maladie en évitant de transmettre l'infection à d'autres.
Le soutien des États-Unis permet de traiter environ 2400 personnes dans le cadre du programme VIH. Parmi ceux-ci, plus de 2000 reçoivent un traitement antirétroviral (TAR). En conséquence, une prolongation significative de la vie et une amélioration de la qualité de vie peuvent être atteintes afin de permettre aux mères et aux pères infectés de continuer à prendre soin de leur famille en dépit de leur maladie grave.
Les femmes enceintes infectées par le VIH et leurs enfants bénéficient d’un suivi intensif et de conseils pour prévenir la transmission du virus VIH au bébé.
Aujourd'hui encore, de nombreux patients atteints du VIH meurent de tuberculose. La tuberculose est facile à traiter si elle est détectée suffisamment tôt. Le diagnostic et le traitement de la tuberculose constituent donc une partie importante du projet VIH.
Suivi médical et groupes d’entraide
Comme partout en Afrique, le taux élevé d'infection par le VIH est l'un des problèmes les plus pressants auxquels nos médecins bénévoles a dû faire face dès le début. Dès le début, l’organisation a offert notamment aux femmes malades du SIDA des groupes d’entraide, celles-ci, souvent rejetées par leur mari et donc exclues du tissu social, souffrant durement des conséquences de la maladie.
En 2001, a lancé son propre programme VIH, d’abord pour conseiller les gens et leur faire la lumière sur leur statut sérologique grâce à des tests. Seuls ceux qui savent qu'ils sont infectés et qui sont accompagnés en conséquence, peuvent assumer eux-mêmes leurs responsabilités et empêcher la propagation de la maladie en évitant de transmettre l'infection à d'autres.
Le soutien des États-Unis permet de traiter environ 2400 personnes dans le cadre du programme VIH. Parmi ceux-ci, plus de 2000 reçoivent un traitement antirétroviral (TAR). En conséquence, une prolongation significative de la vie et une amélioration de la qualité de vie peuvent être atteintes afin de permettre aux mères et aux pères infectés de continuer à prendre soin de leur famille en dépit de leur maladie grave.
Les femmes enceintes infectées par le VIH et leurs enfants bénéficient d’un suivi intensif et de conseils pour prévenir la transmission du virus VIH au bébé.
Aujourd'hui encore, de nombreux patients atteints du VIH meurent de tuberculose. La tuberculose est facile à traiter si elle est détectée suffisamment tôt. Le diagnostic et le traitement de la tuberculose constituent donc une partie importante du projet VIH.
Programme communautaire
Soins aux patients dans l'environnement familial
Le 4e pilier, parallèlement à la consultation en médecine générale, au programme alimentaire et au programme VIH, est le "programme communautaire" qui comporte de nombreux critères. Sous la direction d'un travailleur social, trois infirmiers/ères et 40 agents dits de santé communautaires ("Community Health Worker", volontaires ne recevant qu'une petite indemnité destinée à couvrir leurs dépenses) rendent visite aux patients dans leur environnement familial.
Leurs tâches comprennent entre autres:
- des visites à domicile chez les patients des programmes VIH, tuberculose et alimentaire et des conseils aux membres de leur famille,
- une surveillance quant à la prise régulière de médicaments pour les patients infectés par le VIH,
- la recherche de patients qui ne se sont pas présentés au moment du traitement (dénommé "traçage par défaut"),
- le suivi à domicile pour les patients gravement malades et alités (soins palliatifs)
- le dépistage de la malnutrition chez les enfants
- des campagnes d'éducation et de formation sur des sujets de santé, par ex. dans les écoles ou les groupes de jeunes
Soins aux patients dans l'environnement familial
Le 4e pilier, parallèlement à la consultation en médecine générale, au programme alimentaire et au programme VIH, est le "programme communautaire" qui comporte de nombreux critères. Sous la direction d'un travailleur social, trois infirmiers/ères et 40 agents dits de santé communautaires ("Community Health Worker", volontaires ne recevant qu'une petite indemnité destinée à couvrir leurs dépenses) rendent visite aux patients dans leur environnement familial. Leurs tâches comprennent entre autres:
- des visites à domicile chez les patients des programmes VIH, tuberculose et alimentaire et des conseils aux membres de leur famille,
- une surveillance quant à la prise régulière de médicaments pour les patients infectés par le VIH,
- la recherche de patients qui ne se sont pas présentés au moment du traitement (dénommé "traçage par défaut"),
- le suivi à domicile pour les patients gravement malades et alités (soins palliatifs)
- le dépistage de la malnutrition chez les enfants
- des campagnes d'éducation et de formation sur des sujets de santé, par ex. dans les écoles ou les groupes de jeunes
Conditions de vie
La vie dans les bidonvilles
Mathare Valley, le deuxième bidonville de Nairobi, accueille une population estimée à environ 430 000 personnes. Leurs habitants appartiennent à la couche de population générant le plus faible revenu des zones urbaines du Kenya. La plupart des baraquements n’ont pas d’approvisionnement en eau, en électricité ni de système d’évacuation des eaux usées, et il n’y a pratiquement pas d’infrastructures. De l'eau propre est certes disponible, mais doit être achetée auprès de "kiosques à eau" privés et très dispersés, parfois à des prix très élevés. Les latrines, par contre, sont très rares.
Les "cabanes" appartiennent à des "propriétaires" (Landlords) qui ne vivent pas à Mathare et dont le seul intérêt est de gagner le plus d’argent possible avec leurs baraquements. Ceux qui vivent à Mathare sont entourés quotidiennement par la mort, le VIH/SIDA et la violence. Baraka, la consultation des médecins volontaires, au milieu des bidonvilles, est l'un des rares endroits où l'on peut obtenir de l'aide.
La vie dans les bidonvilles
Mathare Valley, le deuxième bidonville de Nairobi, accueille une population estimée à environ 430 000 personnes. Leurs habitants appartiennent à la couche de population générant le plus faible revenu des zones urbaines du Kenya. La plupart des baraquements n’ont pas d’approvisionnement en eau, en électricité ni de système d’évacuation des eaux usées, et il n’y a pratiquement pas d’infrastructures. De l'eau propre est certes disponible, mais doit être achetée auprès de "kiosques à eau" privés et très dispersés, parfois à des prix très élevés. Les latrines, par contre, sont très rares.
Les "cabanes" appartiennent à des "propriétaires" (Landlords) qui ne vivent pas à Mathare et dont le seul intérêt est de gagner le plus d’argent possible avec leurs baraquements. Ceux qui vivent à Mathare sont entourés quotidiennement par la mort, le VIH/SIDA et la violence. Baraka, la consultation des médecins volontaires, au milieu des bidonvilles, est l'un des rares endroits où l'on peut obtenir de l'aide.
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